La Cité de Carcassonne, emblème de l’histoire médiévale du Languedoc-Roussillon

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La Cité de Carcassonne a joué un rôle important dans l’histoire du Languedoc-Roussillon. Symbole de pouvoir jusqu’au XVIIème siècle, elle sera laissée à l’abandon puis restaurée au XIXème siècle, afin de retrouver toute sa superbe.

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Histoire de la Cité de Carcassonne

Pendant des siècles, la Cité de Carcassonne a joué un rôle prépondérant dans l’histoire du Languedoc-Roussillon.

Au VIIIème siècle avant notre ère déjà, l’Oppidum de Carsac, construit à 2 km au sud de la cité actuelle, témoigne de l’aspect stratégique du site. Érigée sur les hauteurs d’un plateau de plus de 20 hectares et protégée par des fossés et des palissades de bois, la place forte, occupée du premier Âge de Fer à la conquête romaine, jouissait d’une importante activité économique. Elle effectuait notamment du commerce avec le pays audois et les contrées méditerranéennes.
L’actuelle Cité de Carcassonne deviendra au Ier siècle une ville romaine et constitue le premier jalon de la conquête du sud de la Gaule. À la fois pôle commercial et administratif, elle devient le chef-lieu de la colonie Julia Carcaso, fortifiée par des remblais et un puissant mur d’enceinte qui s’étend sur 1200 m.

Au XIème siècle, la cité passe sous la domination de la vicomté Trencavel qui domine le Bas-Languedoc. Une étape majeure dans la morphologie de la Cité médiévale de Carcassonne, puisque le Palatium, implanté vers 1120 contre les fortifications antiques du front occidental, remplace le château Narbonnais qui était l’ancienne résidence du site. Au terme de la croisade contre les Albigeois en 1208, qui a marqué l’histoire du Languedoc Roussillon, la cité devient un bien du Roi de France. Sa situation idéale, entre la France et l’Aragon, en fait une place forte emblématique du pouvoir royal.

L’histoire de la région prend un autre tournant lorsque le traité des Pyrénées, en 1659, rattache le Roussillon aux possessions françaises. La Cité de Carcassonne perd alors son rôle militaire et stratégique, ses ouvrages défensifs sont laissés à l’abandon et les pouvoirs religieux et civils sont transférés en Ville Basse.

La Restauration de la Cité médiévale de Carcassonne

À partir de 1844, les fortifications, ainsi que l’ancienne cathédrale de la Cité de Carcassonne font l’objet d’un vaste programme de restauration.
Si Napoléon Ier supprime le site de la liste des places fortes françaises en activité en 1804. Il maintient cependant la présence de l’Armée sur place qui entretient les fortifications avec de faibles moyens. Les remparts, vendus un à un, suscitent l’émotion des intellectuels locaux ; la Cité médiévale de Carcassonne apparaît à présent comme un lieu arriéré et délabré. La population, qui vit en majorité de l’activité textile, est touchée de plein fouet par la crise, s’appauvrit et quitte la Cité.
Grâce à la mobilisation des dirigeants et des intellectuels locaux, la préservation de la forteresse est lancée avec le soutien actif de Prosper Mérimée, alors inspecteur des monuments historiques.
La place forte sera classée monument historique en 1849, au moment où la décision de rendre aux fortifications leur aspect médiéval est prise. Pendant plus d’un demi-siècle, les tours, courtines et portes de la Cité de Carcassonne seront entièrement restaurées, tout comme l’ancienne cathédrale de Saint-Nazaire.
Ces travaux approfondis ont permis au site de retrouver l’aspect que les ingénieurs royaux lui avaient donné au XIIIème siècle, laissant aux visiteurs la liberté de découvrir ce pilier de l’histoire du Languedoc-Roussillon.

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