Mal des montagnes : comment le reconnaître et comment y faire face ?

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Le mal d’altitude est un mal qui se manifeste durant un séjour dans les hauteurs ou tout simplement au cours d’une promenade en altitude. Il touche 20 % de la population à partir de 2 000 mètres d’altitude, et la moitié des gens en souffre au-delà de 4 000 mètres d’altitude. Comment le reconnaître et, surtout, comment lutter contre ce mal ? Belambra vous donne quelques pistes !

Quelles sont les causes du mal des montagnes ?

La principale cause du mal des montagnes est le manque d’oxygène dû à la baisse de pression partielle de gaz dans l’air en altitude. D’autres facteurs peuvent néanmoins favoriser l’apparition de ce trouble : fatigue, carences en fer, etc. Par ailleurs, alors que les femmes semblent davantage concernées par le mal d’altitude, les enfants, eux, n’y sont pas plus exposés que les adultes.

Reconnaître les symptômes du mal des montagnes

Lors de vacances à la montagne, le mal d’altitude peut rapidement devenir très gênant, voire handicapant. C’est pourquoi, il faut savoir reconnaître ses symptômes. Ce trouble peut prendre 3 formes différentes :

  • Le mal des montagnes aigu : Le symptôme le plus caractéristique de ce mal est le mal de tête, qui devient plus fort lorsque l’on s’allonge ou que l’on bouge. Nausées, vomissements, fatigue et vertiges peuvent également indiquer un mal d’altitude.
  • L’œdème cérébral : En plus d’un mal de tête aigu, l’œdème cérébral s’accompagne de symptômes tels qu’un changement de comportement, une vision double ou encore un pas chancelant ;
  • L’œdème pulmonaire : Il se reconnaît à un essoufflement très important durant l’effort, mais aussi en période de repos.

À noter : alors que les œdèmes sont potentiellement mortels, mais exceptionnels, le mal des montagnes, lui, est fréquent et sans gravité.

Comment éviter le mal d’altitude ?

Pour éviter le mal d’altitude, il suffit d’adopter dès le départ les bons réflexes si vous vous rendez en montagne.

Misez sur la prévention pour éviter le mal des montagnes

La clé pour ne pas être atteint du mal des montagnes ? Grimpez en douceur et prenez le temps de vous adapter à l’altitude ! Si vous souhaitez atteindre un point culminant, progressez par palier, en franchissant 500 mètres par 24 h dès que vous vous trouvez à plus de 3 500 mètres (puis 300 mètres par 24 h dès 5 000 mètres). Idéalement, redescendez quelques mètres pour passer la nuit et ne dormez pas à plus de 400 mètres de différence deux nuits d’affilée.

Lors de votre ascension, veillez par ailleurs à manger léger et à boire suffisamment (en faisant l’impasse sur les boissons alcoolisées). Ménagez-vous durant les premiers jours de votre escapade, et évitez les efforts trop intenses.

Attention, dans certains cas, il existe des contre-indications formelles ou relatives à séjourner à plus de 2 500 mètres (notamment en cas de maladie cardiaque, insuffisance respiratoire, affections psychiatriques graves, bébés de moins de 18 mois, grossesse, etc.).

Quels traitements pour soigner le mal d’altitude ?

Si aucun traitement ne permet de traiter complètement le mal d’altitude, plusieurs médicaments sont disponibles pour atténuer les symptômes. Toutefois, en cas de forte gêne, la meilleure solution reste de redescendre d’au moins 500 mètres. Dans ce cas, le caisson hyperbare est efficace pour éliminer les symptômes le temps de la descente. Si vous êtes atteint de vertiges ou de chute de tension, couchez-vous et levez les jambes. Habituellement, le mal des montagnes aigu s’atténue puis disparaît après quelques jours de repos.